dimanche 4 mars 2012

Chiens de garde et magistrature


- Le droit à l'information, diktat de la transparence ou garantie démocratique?
- Faut-il faire entrer l'accusé au JT et le journaliste au prétoire?
- Le présumé innocent du recel d'abus de biens sociaux VS le présumé coupable de trafic de stupéfiants?
- Les fadettes des journalistes devraient-elles être centralisées à la Chancellerie?
- Après la suppression du juge d'instruction, la suppression du journaliste d'investigation?
- Doit-on donner leur indépendance à la Banque Centrale Européenne, l'Ecosse, la Corse, les journalistes et les magistrats du Parquet?  
- Toute vérité est-elle bonne à dire?

            Autant de questions qui se posent ces derniers temps à la société française avec une certaine acuité (et ce n’est pas à Bordeaux que l’on est particulièrement dépaysés…!) et qu’il paraît important d’aborder en tant que futur-e-s magistrat-e-s.



            La section des Petits Pois n’a pas - toutes - les réponses mais vous propose d’ouvrir la semaine « Justice et Médias » par un échange avec Fabrice Arfi*, journaliste d’investigation à Mediapart, qui a été à l'origine de nombreuses révélations dans les affaires Woerth-Bettencourt, Karachi, Takkiedine et qui viendra nous faire part de sa réflexion et de son expérience sur ces questions.

Rendez-vous Mardi 13 mars 2012 à 17h en Grand Amphi à l'ENM!


*Fabrice Arfi a travaillé successivement à l'AFP, au Figaro et à Mediapart. Il intègre en 1999 le service « culture » du quotidien Lyon Figaro, déclinaison lyonnaise du quotidien national d'actualités Le Figaro, où il assure ensuite la chronique judiciaire pendant plusieurs années. Après avoir collaboré, à Lyon, à l’AFP dans la rubrique police-justice, il co-fonde l’hebdomadaire Tribune de Lyon, qui est racheté en novembre 2006 par une partie de ses salariés. Il a également collaboré au Parisien/Aujourd'hui en France et au Monde. En mars 2008, il rejoint le service « enquêtes » du site d'information en ligne Mediapart. En 2010, il publie chez Stock, en collaboration avec Fabrice Lhomme, Le Contrat. Karachi, l'affaire que Sarkozy voudrait oublier.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire